l'eau dormante

L'eau dormante ne dort pas ;

Elle rêve, j'en suis sûr,

Car son rêve,

Elle le murmure,

Doucement,

Pour ceux qui comprennent,

Ceux qui aiment

Son frissonnement.

Son rêve est bien apaisant ;

Il lui donne un aspect tranquille

Immobile et changeant ;

L'eau dormante sourit,

Elle est heureuse ;

C'est l'eau rêveuse.

(Poème écrit par Jean Orizet)

Le ciel enveloppe nos jeux ;

Nos cris sont ceux de l'hirondelle,

Un papillon nous rend heureux

Nos bras battent comme des ailes.

En nous le soleil resplendit,.

Tous les instants sont des arômes

Le sol reflète un paradis :

Celui des fées, des gnomes.

Le frais encens venu des tiges,

Du sang végétal et des troncs,

Nous donne de joyeux vertiges,

Que les songes étoileront.

Nous sommes des rais de lumière

Pris à l'éclat de la beauté.

Notre regard reste fixé

Sur l'entrelacs de la chimère

Et le cristal des puretés.

Le sourire d’un ange

Durant tous ces mois

Tu étais attendu

Le ventre de ta maman

S’arrondissait de jours en jours

À la grande joie de la famille

Tu étais le premier

De grandes nouveautés

Allaient perturber la vie de tes parents

Tes grands-parents

Oncles et tantes

Allaient te chouchouter

Une nouvelle vie s’annonçait à eux

Leur premier neveu

Venait de leur sourire.

Depuis maintenant

Plus de 6 ans

Que tu embellis notre vie

Partageant monts et merveilles

Durant toutes ces années.

06.11.10

(dédié à mon neveu Kyliann)

écrit par Sophie Rabussier

tous droits réservés

2011

Si vous désirez vous aussi un poème personnalisé :

envoyez-moi un e-mail avec le prénom de l'enfant et je lui ferais son poème.  

La salade

La salade qu'arrosa

Dès l'aurore la rosée

Avait la crinière en pleurs.

Elle alla chez le coiffeur,

Exigeant que l'on frisât

Sa chevelure irisée.

Quoi faire chez le coiffeur

En attendant que vînt l'heure

Du shampooing et des rouleaux,

La salade se cala

Dans un fauteuil à roulettes.

Or voilà qu'on lui prend la tête

Pour la mettre dans un grand plat.

On lui tortille les bouclettes,

On la frotte, on la dorlote,

Avec un brin d'échalote

Et beaucoup de vinaigrette.      

Petit amour

Tu es là, blottie contre moi
Dans mes bras
suçant la peau douce de tes petits doigts
Pensant à ce que tu feras
Quand le jour se lèvera
Et te révèilleras tout bas.

Un jour, tu deviendras  une grande fille
Qui pourra à son tour vivre sa vie
Il sera temps pour toi ,
De profiter de ces bons instants 
A  ton tour.

Un jour, tu connaîtras toi aussi
ce merveilleux cadeau que nous offre la vie
Le bonheur de connaître un jour
Quand viendra ton tour
 Le grand amour. 

le 09.02.10.

dédié à Susie Pour Evy

Sophie Rabussier

En attendant son histoire, je lui ai dédié un poème rien
que pour elle. J'espère qu'il te plaira.
Amitiés. Sophie